Catégories
dégustation

Italie et Espagne, c’est… maintenant !

les vins blancs qui participent…

Ce samedi 23 avril, dès 10 heures du matin, je vous attends pour partager une quinzaine d’aventures italo-espagnoles. Vous pouvez jeter un œil au programme, à présent définitif.

Lanzarote et la Vénétie, la Rioja et la Galice, le Piémont et la Catalogne, le Trentin et la Castille, …

Commandes à me transmettre au plus tard le mardi 26 avril, mise à disposition des vins pendant la première quinzaine du mois de mai.

…une première volée de rouges…

Quelques angles pour approcher cette dégustation

-découvrir un nouveau Domaine du Trentin-HautAdige: De Vigili, remarquable tant en blanc (chardonnay) qu’en rouge (teroldego).

-arbitrer le combat des volcans entre Monte Carbonare et Puro Rofe.

-faire son marché en Piémont en comparant nebbiolo et barbera, deux cépages passionnants mais radicalement différents

-faire connaissance avec Abel Mendoza, vigneron emblématique de la Rioja.

-fourrer son nez dans des cépages aussi rares qu’italiens: pecorino, gaglioppo, teroldego, garganega.

…et une deuxième volée de rouges.

Voici le duo des rosés 2021: Umathum Rosa (Autriche) et le classique Lafage Miraflors (Roussillon)

…et il y a encore des nouveautés à découvrir dans le magasin !

Lafage Cadireta 2021: vin particulièrement amusant et astucieux, c’est un chardonnay élevé sur des lies de viognier, ce qui lui confère fraîcheur et aromatique très fruitée. Chacun y retrouvera d’ailleurs son fruit préféré: qui la poire, qui la pêche/l’abricot, qui des fruits plus exotiques. C’est un très joli vin d’été, fait pour le jardin et pour l’apéritif. D’autant plus que le degré alcoolique est sous contrôle (13%).

Catégories
dégustation domaine rouge

Chianti Classico: le nouveau sangiovese est arrivé !

La nouvelle organisation du Chianti Classico en 11 zones

C’est une tendance de fond. Les vignerons souhaitent préciser le lieu où naissent leurs vins. Une tentative pour se différencier et pour capitaliser sur la notoriété d’un quelque-part. Quand on prononce le mot Nuits-Saint-Georges, la magie opère. Ce n’est plus un pinot noir bourguignon, c’est un Nuits-Saint-Georges ! Pour le meilleur et pour le pire. Ajoutons-y la mention du premier cru Les Damodes, qui jouxte Vosne-Romanée, et c’est l’orgasme du là-et-pas-ailleurs. Les Damodes, ce sont 8 hectares de géographie sacrée.

A dire vrai, ce n’est qu’exemple parmi tant d’autres. Mais il faut reconnaître que le modèle bourguignon (vins régionaux, vins communaux, vins issus d’une parcelle premier cru, vins issus d’une parcelle grand cru) s’impose progressivement dans toute l’Europe. C’est assurément vrai en Allemagne où les étiquettes des vins secs de noble extraction mentionnent de plus en souvent un nom de commune suivi par un nom de parcelle. La notoriété de ces lieux germaniques n’est aujourd’hui pas bien grande, en tous cas dans nos contrées latino-francophones. Mais le train est lancé et viendra le moment où nous prononcerons avec délectation Bockenauer Felseneck pour désigner un riesling sec du village de Bockenau (en région Nahe) et de la parcelle grand cru Felseneck.

Venons-en à l’Italie et plus précisément à la Toscane puisque c’est le thème de cet article. Chianti Classico. Une zone créée par les dieux du terroir il y a bien longtemps déjà (un Grand-Duc Médicis est passé par là au XVIIIème siécle). Classico c’est le cœur historique du Chianti par opposition à tous les autres Chianti que je qualifierais volontiers de non-Classico. Ce n’est pas que ceux-là sont toujours moins intéressants, mais on y trouve de tout et en particuliers des tonnes d’ersatz qui n’ont de Chianti que le nom. Que voulez-vous, chère Madame, c’est dans la nature humaine de jouer la carte de l’opportunisme et, en quelque sorte, celle du plagiat.

Jusqu’il y a peu, les vins du Chianti Classico se racontaient en particulier par leur élevage: les meilleurs fruits cueillis sur les vignes les plus anciennes se destinaient naturellement, après un long passage en tonneaux à la durée règlementée, à la prestigieuse cuvée Riserva. Fort créatifs, nos vignerons toscans y ont ajouté en 2013 la notion de Gran Selezione. Mieux que Riserva, encore plus prestigieux, comprenez encore plus cher. Une segmentation par le prix, une hiérarchie, le vin dans le sens vertical.

Le sens vertical ? Mais ne pourrait-on pas réfléchir au sens …horizontal ? Alors oui, à l’été 2021, nos vignerons toscans se sont décidés à subdiviser le Chianti Classico en 11 zones de type communal. Elles sont illustrées sur une carte, plus haut, encore plus haut, ça y est vous êtes arrivés.

Pour être précis, la commune de Greve a subi l’ablation de Panzano, Lamole et Montefioralle, chacun de ces hameaux souhaitant sa propre dénomination. Idem pour Vagliagli dont le territoire appartient à la commune de Castelnuovo Berardenga. Dans le même ordre d’idées, San Donato in Poggio n’est pas une commune, mais une partie de la commune de Barberino Tavarnelle. Je m’arrête là avant de me noyer dans les subtilités de la géographie toscane.

Il me semble que la mention Gaiole ou Panzano sur une étiquette va toucher une corde sensible chez l’amateur, va déclencher une petite lueur d’envie. Pour Vagliagli ou San Casciano, les vignerons locaux vont devoir s’armer de patience et investir dans ce qui fait la spécificité et l’intérêt du lieu-de-chez-eux. Je suppose que certains vignerons préfèreront ne pas mentionner ces nouvelles dénominations complémentaires pour éviter d’égarer le consommateur.

Riecine, c’est 100% commune de Gaiole. Sur l’étiquette du millésime actuel, rien ne le revendique avec vigueur et fierté. Nous verrons bien comment se présenteront les étiquettes futures. Mettre l’accent exclusivement sur le nom du Domaine ou compléter le message en affirmant son origine communale ?

A propos, ce Riecine Chianti Classico 2020, en provenance de la commune de Gaiole, se goûte vraiment très bien. C’est un vin subtil, équilibré et expressif. Le fruit est pur et intense. Fine acidité salivante. Ce 100% sangiovese se contente d’un très pertinent 13% d’alcool (le millésime 2019 trouvait son équilibre à 14%). Vin d’altitude (450-500 mètres) issu de vignes qui peuvent commencer à se décrire comme vieilles (25 ans). 14 mois d’élevage en tonneaux usagés et en foudres. La mise en bouteilles est donc très récente.

Je vous invite à en acquérir quelques flacons dans le magasin. Le risque de déception me paraît négligeable, voire minusculissime.

Catégories
domaine rouge

L’excellence en Chianti Classico

Les villages du Chianti Classico

Imaginons que vous, cher lecteur, chère lectrice, êtes passionné par le Chianti. Vous connaissez les meilleurs Domaines et les bons millésimes, vous avez déjà pris quelques vacances à l’ombre des cyprès toscans, vous faites partie du club des adorateurs du Coq Noir (…Il Gallo Nero…) et vous pouvez répéter très vite -et sans vous prendre la langue entre les dents- Gaiole, Radda, Castellina, Greve et quelques autres villages qui forment ensemble le cœur historique du Chianti, encore appelé Chianti Classico.

Le hameau de Castell’in Villa: le Domaine est également un “agriturismo

Et pourtant, je suis prêt à parier que le Domaine Castell’in Villa ne vous dit pas grand-chose. Autant ce Domaine est connu des amateurs italiens et anglo-saxons, autant il semble que sa notoriété soit faible en Francophonie. Je ne pose aucune hypothèse explicative pour ce qui concerne la France, mais, pour la Belgique francophone, je pense qu’il s’agit d’un simple problème de distribution: pas de caviste pour le mettre à disposition des amateurs d’ici. Loin des yeux, loin du cœur …et le Domaine disparaît dans l’oubli éternel.

…Eternel, non. Anthocyane veille au grain. J’ai goûté, regoûté et approuvé. Mon mérite est limité, puisque plusieurs oeno-célébrités m’ont précédé: en particulier, pour Hugh Johnson, le Domaine est ***.

Le Domaine se situe à Castelnuovo Berardenga, à l’extrême sud de l’appellation, pas bien loin de Sienne. Les généralisations sont souvent sujettes à caution, mais les vignobles de cette commune sont réputés pour permettre l’élaboration de vins élégantstanniquesintenses et susceptibles de se bonifier considérablement au vieillissement. La propriétaire, principessa Coralia Ghertsos in Pignatelli della Leonessa, est d’origine grecque, autodidacte et particulièrement attachée aux vinification et élevage traditionnels: ici, c’est la principauté du style “à l’ancienne. Ni forte extraction, ni couleur violacée, ni taux d’alcool très élevé. C’est aussi la primauté donnée au cépage sangiovese.

En dégustation, le Chianti 2017 incarne le style de la maison: 100% sangiovese, couleur rouge brique, style oxygéné lié à l’élevage en “botti” (petits foudres) usagés pendant 12 mois, bons tannins, notes terreuses et épicées, jambon fumé. Aucune sensation chaude/alcooleuse. Pourrait évoquer certains Rioja traditionnels.

Le Riserva 2015 est un feu d’artifice ! Couleur rouge brique, nez sur la rose fanée et l’encens avec des nuances de zeste d’orange. En bouche, énormément de finesse, posée sur un lit de tannins assez fondus. Très savoureux. Le verre vide s’exprime avec noblesse: cigare, bois noble, cerise. Elevage de 2 à 3 ans en “botti” (petits foudres). Grand vin. Le prix me semble justifié.

***

Le Chianti Classico Castell’in Villa 2017 et le Chianti Classico Castell’in Villa Riserva 2015 sont disponibles dans le magasin. Le millésime 2017 est en dégustation ce samedi 23 octobre.

Catégories
blanc rouge

Doublé italien

En l’honneur de Milan-San Remo qui se déroule en ce moment et parce que j’ai encore dans ma besace deux vins italiens qui méritent assurément de vous être narrés.

D’abord un pinot grigio originaire des Abruzzes. Le Domaine s’appelle Fabulas et la cuvée Foeminae.

Tout commence avec la couleur du vin. En italien, c’est ramato qu’il me semble pouvoir traduire par cuivré (Google est d’accord). Dans le verre cela oscille gentiment entre le rosé et l’orange pâle. Ah ! Vin orange, donc ? Des raisins qui macèrent avec les peaux du raisin, comme pour élaborer un vin rouge ? Oui, mais cette macération est fort courte (quelques heures). Juste assez pour dissoudre un peu de couleur mais pas assez pour extraire des tannins. Foeminae est un premier petit pas vers le monde étrange des vins orange.

C’est fleuri et fruité (mandarine), facile à boire, léger comme une plume et doté d’une jolie salinité qui contribue à rendre ce vin digne d’intérêt. Ne soyez pas heurtés par un léger caractère oxydatif, il est absolument volontaire et contribue à rapprocher ce vin d’une manzanilla de Jerez. C’est un compliment ! Cela ne ressemble, par contre, pas du tout à un pinot gris alsacien.

Vous l’aurez compris, Foeminae n’est pas exactement le substitut à un classique Chablis ou à un tout aussi classique Sancerre. Il faut un peu aimer l’aventure. Mais c’est une aventure “tous publics”, sur des chemins bien balisés. Excellent rapport Q/P. Vin biodynamique.

Ensuite, un Chianti Classico. C’est Riecine et c’est Riserva 2018. En toute transparence, cela titre 15%. Je défie pourtant quiconque de lui trouver le moindre déséquilibre alcooleux. Le vin est d’un superbe équilibre, dans un style qui rappelle le 2018 en version non-Riserva, c’est-à-dire plus strict que 2017 et que 2019.

Ce vin est passé en bois (fûts de grande contenance) pendant 24 mois. Ce passage contribue intelligemment à ouvrir le bouquet sans marquer aromatiquement le vin. C’est grand tant en intensité qu’en longueur. Si on analyse point par point, il est franchement difficile de lui trouver le moindre défaut. Une magnifique incarnation du vin à l’italienne !

100% sangiovese. Vignes de 25 à 45 ans. Vignoble en altitude (450 à 500 mètres). Terroir argilo-calcaire. Mise en bouteilles en janvier 2021. Production limitée à 4.000 bouteilles (dont quelques unes pour ma cave personnelle).

Fabulas Foeminae 2019 (Abruzzo, Terre di Chieti) est disponible dans le magasin.

Riecine Chianti Classico Riserva 2018 (Toscana) est disponible dans le magasin.

Catégories
domaine jeu

X

Un titre en forme de concision. La réponse à un jeu-concours et la désignation du vainqueur. Une brève réflexion sur les périls de la dégustation à l’aveugle. Tout ça dans l’article qui suit.

Une bonne vingtaine de participants à la dégustation “take-away” de ce samedi ont reçu 13 petits flacons numérotés et 1 petit flacon supplémentaire marqué, sournoisement, d’un simple “X”.

Le jeu consistait à découvrir qui se cachait derrière ce “X”: une région ? Un cépage ? Qui sait…une appellation ? Un millésime ? Le Graal: le Domaine, avec l’indication du nom de la cuvée et de l’âge du chien du vigneron.

Bon. La dégustation à l’aveugle est décidément un art difficile. Certaines nuances sont subtiles, l’effet de séquence peut perturber l’analyse, un vin spécifique peut être atypique par rapport aux caractéristiques habituelles des vins de la région dont il est issu. Inconsciemment, on intellectualise aussi: “sachant que c’est Philippe qui propose ce jeu, il se pourrait bien que ce soit…“.

Je revendique de ne pas avoir de talent particulier pour reconnaître les vins qui me sont soumis à l’aveugle. Parfois, rarement, un souvenir récent et une bonne dose de chance peuvent me rapprocher du but. Il m’est arrivé, goûtant deux vins en parallèle, de reconnaître l’un de ceux-ci. Dans le verre A, c’est un vin hongrois, issu du cépage furmint. Mon triomphe fût de très courte durée, puisque ce furmint avait été versé dans le verre B…

Je me suis fait une raison. Se tromper très souvent n’empêche en rien d’avoir envie de jouer, encore et encore.

Ce vin “X” était donc italien et toscan. Un Chianti Classico 100% cépage sangiovese, en millésime 2019: Riecine. Anthocyane a déjà vendu ce vin dans différents millésimes, parmi lesquels 2014 et 2017.

J’ai reçu des réponses audacieuses, futées et originales. J’en copie quelques unes ci-dessous, en version anonymisée:

Pour le vin mystère, je vais dire: un Teroldego du Trentin, Foradori, 2017 (Italie).

On peut dire que les 3 cl nous auront bien fait voyager, ma femme et moi. Premier constat, une robe framboise léger; cela a éliminé un grand nombre de cépages et mis en route plusieurs possibles: pinot noir, mencia, nebbiolo, nerello mascalese, frappato, voire grenache de sable plus une kyrielle de cépages autochtones inconnus type listan negro. Ensuite une acidité assez tranchante  qui peut évoquer un lieu d’origine en altitude et/ ou de type maritime, insulaire ou pas. Des fruits rouges bien mûrs évoquent le soleil du sud…ou alors un millésime chaud plus septentrional. La bouche en 1/2 corps avec malgré tout une perception tannique, une certaine salinité et une énorme vivacité. ENFER ET DAMNATION, d’où vient ce vin ? Nous passons en revue, l’Etna, les Iles Canaries, la Galice, la Castille, l’altitude de la Navarre, le Piémont, le pinot de Savoie, le pinot autrichien, j’en passe et des moins bonnes…!!! Sans aucune évidence. MAIS BON, IL FAUT DONNER UNE SEULE REPONSE, donc “in at the deep end’: cela ne me dérangerait  pas que ce soit une cuvée-sœur de  7 Fuentes, SUERTES DEL MARQUES à Tenerife. Amen….

Pour le vin mystère, je mets mes commentaires de dégustation pour étayer mon, très certainement, plantage sur l’AOC et autres précisions. Robe pâle, nez très fermé mais d’obédience nordiste…La bouche est fraîche, belle acidité, léger côté poivré, tanins fins mais présents peut attendre 3-4 ans. Ma conclusion…j’hésite entre 2: je penche pour un Pineau d’Aunis et puisqu’il faut donner un nom, Bellivière, Rouge Gorge 2018 en Coteaux du Loir…Ou un pinot noir allemand frais. Donc dans ton magasin, je trouve Holger Koch Kaiserstuhl Spätburgunder 2019 qui n’en est pas loin. J’opte pour le Pineau puisqu’il faut choisir.

Ha oui, le vin mystère. Belle attaque, petits fruits noirs, légère tension, un bel équilibre, pas de chaleur, évolue sur un côté terreux, cela me fait penser à un pinot noir de chez Colinot (Irancy), 2018.

Voici la réponse de B. pour le flacon X. Robe: fuchsia foncée, automnale. Nez: cerise, terreux, poivré, légèrement boisé. A. y a même senti de l’ananas et de la cardamome. Bouche: agréablement long en bouche, on retrouve les arômes légèrement boisés/fumés. Pas le fruit au premier plan, pas trop de soleil. On se lance: alcool > 12°, année < 2018, cépages: merlot, syrah, …lieu: dans le coin Autriche, Slovénie, Croatie. En tous cas, on lui a accordé 2 étoiles (sur un maximum de 3) dans notre rating personnel.

En ce qui concerne le vin mystère : J‘ai été frappé  par une aromatique volatile aigre qui disparaît dans sa grande majorité. La robe et le côté frais piquant me font penser un à un Italien à base de nebbiolo. Mais je suis incapable d’être plus précis.

Choisir un vainqueur consiste à décevoir les autres participants: dans quel piège me suis-je encore fourré ? J’ai cherché si “Toscane” ou “sangiovese” avaient été cités. C’eût été trop facile. Je rappelle que les décisions du jury sont sans appel et que le jury, c’est moi. Je n’ai jamais affirmé que la décision serait d’une objectivité foudroyante. Roulement de tambours. Je récompense la contribution la plus brève, la plus rapide (samedi à 19 heures) qui a le mérite d’évoquer l’Italie et un cépage intéressant, dont le nom méritait bien une mise en valeur.

Donc, bravo François ! Je joins une bouteille de Riecine à ta commande.

Catégories
dégustation

Le partage …autrement

Samedi 14 novembre. Levé fort tôt pour goûter les 20 bouteilles. Ouf, pas de vin à problème, juste un petit doute sur le n°6. En avant pour le remplissage des 460 petits flacons. Heureusement, il y a ce petit accessoire pour doser correctement 3 centilitres (voir photo ci-dessus).

Quelques images pour partager cette expérience improbable: la dégustation en “take-away”, via petits flacons. Et ci-dessous un florilège de commentaires. Merci pour votre enthousiasme et pour les différentes suggestions: on ne peut exclure qu’il faille recommencer.

Comme je suis parti à la mer pas moyen de retrouver la liste des vins. Si tu pouvais me renvoyer ton e-mail ce serait super. Pas urgent, je déguste vers 17:00. PS: je suis très impatient de déguster 👍

Ma dégustation des 20 échantillons étant uniquement axée sur l’éventuel acte d’achat (oui/non), je n’ai pas cherché à commenter en détails les vins.
Je te dirai donc simplement que ta sélection m’a plu dans la mesure où elle était une belle promenade dans plusieurs régions de la botte et leurs cépages autochtones … agréable surprise que ce pecorino !
Cependant, aucun vin n’a constitué pour moi un grand coup de cœur et donc j’ai choisi d’étaler mes achats sur de petites quantités de 4 cuvées.

Tout d’abord merci pour cette belle dégustation et pour ta créativité grâce à laquelle elle a pu avoir lieu. Bart et moi avons passé un très beau moment et avons découvert de très beaux vins. Pourrais-tu nous envoyer la liste des prix des 20 vins avec le numérotage des flacons (pour éviter toute erreur dans la commande).

J’avais de sérieux doutes sur la formule et, en ce qui me concerne, cela a été une totale réussite. J’ai dégusté comme je voulais, quand je voulais, au rythme que je voulais. Avant de commander, mon épouse est venu trancher (tu ne l’auras pas à une dégustation chez toi un samedi pour goûter 20 vins😊). Aucun problème logistique. Quantité très bonne. Un seul manque: le partage des impressions… En conclusion: à refaire. Encore merci pour cette initiative et bonne fin de weekend.

Merci pour le colis, c’est très intéressant et je trouve que les vins n’ont pas pâti du transvasement, sauf peut-être le Soave que je trouvais éteint et le Nero di Troia que je trouvais amer et asséchant. Mes préférés: le Verdicchio Umani Ronchi en blanc et le Montepulciano (et je n’avais pas vu qu’il était Tre Bicchieri 😉) en rouge . Le Barolo est remarquable de finesse (j’ai craqué pour 1 bouteille…) . Il représente +/- le prix de 1/6 de ma commande 😊. Tu trouveras ci-joint ma commande et quelques photos. J’ai goûté les 12 premiers le samedi et les 8 derniers le dimanche. PS: j’ai nettoyé toutes tes petites fioles à la main, les étiquettes sont parties.

J’ai relu tes commentaires en regardant les miens et je nous trouve assez alignés sur l’ensemble sauf pour le Chianti Istine et le Botonero…
Tu es comme toujours impressionnant dans ta façon d’organiser les choses, tu penses au plus petit détail et tout est clair : tu devrais te lancer dans l’évènementiel quand la petite bête nous foutra la paix.

Encore merci pour cette dégustation originale mais qui fait très bien le job avec les fioles, la liste des noms et le site web pour la description. J’ai trouvé mon bonheur dans 2 vins ou plutôt 1 coup de cœur pour moi et 1 coup de cœur pour ma femme. Le mien : Rivera Violante (n°10). Celui de Madame : Mamete Prevostini Botonero. Je vais donc te prendre 2 caisses de Rivera Violante et 1 caisse de Mamete. Quand voudrais-tu que je passe chez toi ? Pas d’urgence de mon côté. J’ai nettoyé les fioles et tout remis en place dans le carton que je te ramènerai quand je prendrai ma commande.

Super soirée dégustation hier soir. Nous l’avons faite à 2. Notre erreur de débutants a sans doute été de faire la dégustation en mangeant un plateau repas avec beaucoup de goûts différents…Notre avis: logistique super, peut-être prévoir la possibilité (quantité) de faire la dégustation à 2. Eventuellement même avec 2 fois moins de vins différents ou en demandant une participation financière. Super sélection de vin aussi. En tout cas les flacons sont nettoyés et prêt pour la prochaine fois !

Et bien, j’ai trouvé l’expérience intéressante. Le format a sans doute desservi certains vins (je songe en particulier aux 2 Vietti, qui étaient assez décevants). Mais dans l’ensemble, les vins goûtaient pas mal, je trouve.
Rien à dire sur l’information sur le site : c’est très complet. J’ai tout dégusté à l’aveugle … il y a donc eu des surprises, tant négatives (Vietti comme je l’ai dit, mais aussi Bucci dont j’attendais plus) que positives … En revanche, certains vins dont j’attendais beaucoup n’ont pas déçu (Istine, Valle Reale, Grifalco).

Ce genre de dégustation n’a pas que des inconvénients. En comparant tes notes avec la dégustation, j’ai pu constater que certains vins étaient plus à leur avantage que la description. Je suppose que le reconditionnement en petit flacon leur a donné le petit coup d’oxygénation qu’il fallait.
Merci en tout cas pour tout le mal que tu t’es donné. Ça nous a permis de sortir de cette torpeur vivifiante.

J’ai apprécié la navigation sur le site avec une prise de commande très claire. Alors, le coffret était très bien présenté. J’ai mis les vins blancs au frigo pour pouvoir déguster l’après-midi. La taille des flacons est un peu juste : seulement 2 bonnes gorgées mais cela suffit ; j’aurais pu laisser un peu de vin dans quelques verres mais cela en faisait beaucoup. Autrement dit, 20 verres, c’est copieux ! Tout compris (avec recherches sur le site, prise de notes), la dégustation m’a pris 2 heures, alors que je m’attendais à 1 heure. Mais au total, 2 heures agréables dans cette formule originale même si un peu tristounette, mais c’est une autre histoire. En tout cas, bravo pour ton imagination et tes bons soins !

C’était sympa comme concept. 20 étaient peut-être un peu beaucoup pour moi, et ma capacité de concentration (j’ai néanmoins beaucoup craché), mais c’était très agréable de déguster et de jouer aux échecs en même temps. Bien que je manque de blanc dans la cave, je m’oriente vers quelques rouges. Les blancs italiens ne parviennent décidément pas à me convaincre… A part là-bas, au soleil, pour l’apéro ou quelques pasta alle vongole…Voici ma commande avec mes quelques commentaires de dégustateur non spécialiste. J’ai lavé les petits flacons (à l’eau chaude, sans détergent). Mais ai oublié de décoller les pastilles. Je m’en charge si tu préfères les récupérer sans.

Félicitations pour cette initiative ainsi que pour l’organisation. Parce que c’est pas tout d’avoir l’idée mais il faut que ça suive derrière … Et tout était au rendez-vous! Packaging impeccable, les détails des vins sur le site, avec la tablette à côté des fioles, très bien. On a fait la dégustation avec Arnaud, mon fils. Avec beaucoup d’impertinence, heureusement que tu n’était pas là parce que 20 vins + ton bagout, la demi-journée n’aurait pas suffit. Ceci dit tu nous a manqué tout de même. Alors la prochaine pourquoi pas une visioconférence ? Mais il faudra trouver le bon média. Très bon choix de vins en ce qui me concerne. Il y avait suffisamment de diversité que pour y trouver son goût. Donc bravo encore.

Tout d’abord , même si le charme de la dégustation est un peu égratigné , il n’en reste pas moins que c’est une initiative chaleureuse , imaginative et qui nous a bien plu. Acheter un “pool” de bouteilles n’était pas tentant dans le sens où si un vin ne te plait pas, c’est dommage et de plus, pour les comparer ..à nous deux , cela fait trop de vin !! Les flacons sont une bonne idée. Pour deux, c’est un peu “short” mais jouable. Je me suis demandée si le nez n’en souffrait pas un peu … pas certain non plus. Bref, j’ai fait la dégustation en deux étapes car 20, c’était trop. Samedi soir, les blancs et quelques rouges . Le dimanche midi, le reste des rouges. J’ai fait mon max pour me concentrer et finalement déguster la première partie sans indication du tout. Tant qu’à faire !! Chouette, j’ai aimé les vins que j’avais déjà acheté chez toi, ouf !!  Le blanc Umani Ronchi verdicchio et le rouge Rinaldi barbera. Tu nous a grandement manqué quand même !! Les commentaires, les anecdotes , le partage , c’est tellement mieux avec ….mais année 2020 oblige, on s’adapte. J’ai rédigé ma commande il y a quelques minutes. Si par bonheur tu passes dans le coin , je suis toujours dispo pour t’offrir un verre d’eau fraîche. Sinon, nous passerons. J’ai nettoyé les flacons qui sont prêts. J’espère que tu auras un bon retour de cette expérience hors du commun.

Nous avons bu…Voici quelques commentaires et une commande ! Je trouve que l’idée des fioles, tenant compte de la situation actuelle, est très créative et a un côté sympa. Je te remettrai les fioles mais la boîte a été jetée par inadvertance…En ce qui concerne la dégustation, je ne dirais pas que l’expérience a été concluante. Nous ne savions pas si nous avions le covid (absence/faible d’odeur et de goût) ou si les fioles avaient eu un effet négatif mais cela n’a pas été concluant pour nous. Le lien avec les infos sur ton site est très bien (c’est beaucoup mieux quand tu mets les chiffres du vin concerné 😊). Peut-être que pour certains vins, tu pourrais être plus étendu sur tes perceptions olfactives et gustatives.

La dégustation était vraiment intéressante, des cépages connus et d’autres pas du tout et certains très surprenants ! Dans les préférences, je suis restée dans les cépages et goûts plus classiques, tandis que Thierry a bien apprécié les saveurs nouvelles (pecorino, gropello & marzenino). Nous avons bien aimé la formule car cela permet de gouter à son aise, assis, tout en mangeant entre différentes dégustations. L’information sur le site est complète et bien faite. Un seul petit conseil pour faciliter les recherches: mettre le numéro qui est indiqué dans le tableau Excel à côté des vins ? Je te joins notre commande de 12 bouteilles (voir tableau Excel). En tous cas, bravo pour cette chouette formule ! Nous ramènerons les petits flacons quand nous viendrons chercher la commande.

Grand merci Philippe pour tous tes efforts. Certainement à refaire.
Il faut simplement raccourcir le délai entre l’enlèvement du colis et la dégustation, car dans mon cas la plupart des vins étaient éventés déjà le soir…Ceci dit j’ai bien aimé les numéros 3, 8 , 9 , 11, et 14.

La dégustation fut éminemment intéressante surtout que j’ai fait mon choix sans regarder les étiquettes et les prix . Comme tu le sais j’ai fait cela avec ma personne de contact et étonnamment nos préférences se rejoignaient.
Très bonne formule mais qui demande de se préparer un peu à l’avance pour la logistique. En tous cas, tu devais être le seul au monde à faire goûter tes vins à autant de personnes en même temps, bravo. Merci encore pour ce moment qui brise la morosité de la vie sous covid.

Chouette initiative en tout cas. Et j’espère qu’avec mes petites commandes, je t’aide un peu dans ses temps moins évidents. Je préfère dépenser chez toi que chez Rob. 

Un peu tard mais je viens de rentrer de l’hôpital….Merci pour le bon moment que tu nous as proposé !!!! Le concept est assez original et très adapté à la situation actuelle, il manque certes d’un peu de convivialité …. et de partage. Si tu comptes re-proposer une dégustation de ce type afin qu’il y ai plus de partage entre les convives tu pourrais imaginer une dégustation en virtuel: chacun bloque 2h de son temps (certes c’est contraignant, il faut être dispo aux heures indiquées, tu partages un lien soit via zoom, soit via teams ou autre plateforme d’échange chacun à sa box de dégustation et chacun se connecte). Autre solution c’est faire une sorte de podcast (vidéo de dégustation mais ici on ne bénéficie que de ton expérience et ton analyse, elle est toujours enrichissante et pertinente mais il n’y a qu’un avis ……Concernant les vins proposés, comme tu sais j’ai un grand faible pour les vins blancs : j’ai été très agréablement surpris par le vin 3 et le 5 j’en prendrai volontiers 6 bouteilles de chaque. Concernant les vins rouges j’ai beaucoup aimé le 16 et le 18, j’en prendrai donc 3 bouteilles de chaque. Et encore mille fois merci à toi et ton épouse pour avoir rendu tout cela possible.

Catégories
dégustation information

4. Festival des vins d’Italie: impressions, soleil levant

Maintenant que la sélection est (quasi) définitive, voici quelques éléments, au gré de mes souvenirs et de mes émotions. Pas la volonté d’objectiver, plutôt de partager quelques impressions, par petites touches de couleur sur la toile.

Je me souviens du temps où les vins blancs italiens manquaient d’intérêt, certainement observés par le prisme des chardonnays toscans, lourds, maladroitement boisés et manquant d’énergie. Je ne me suis pas réconcilié avec ces chardonnays toscans, mais le choix est devenu beaucoup plus vaste. Les vins issus du verdicchio (Bucci, Umani Ronchi) prouvent qu’il ne faut pas importer le chardonnay pour élaborer des vins qui ressemblent aux meilleurs blancs bourguignons, du moins comparés à prix similaires.

Le garganega vénitien (Suavia) et le cortese piémontais (Coppo) peuvent également procurer beaucoup de satisfactions, à la condition qu’ils soient plantés dans les terroirs qui les révèlent. Le pecorino d’Italie centrale (Lunaria) affiche un profil bien à lui, minéral, végétal, citronné. Enfin, le vermentino sarde (Argiolas), bien connu des amateurs de vins corses, met en évidence de fins amers de fin de bouche.

Sur ce même thème, j’ai ouvert très récemment une bouteille du millésime 2010 de la cuvée Hérzu du vigneron piémontais Ettore Germano: c’est un 100% riesling qui a vaillamment traversé le temps. Très sec, plus proche du profil allemand que du profil alsacien, plein de citron vert, savoureux, tendu et encore jeune: ça ne pétrole pas. Belle surprise !

Beaucoup de flacons sont bouchés par du liège technologique, comparable au DIAM ou par des matériaux synthétiques, imitant le liège. Le bouchon classique est passé de mode; ni la capsule (une exception: le Soave de Suavia), ni le bouchage sous verre n’ont trouvé leur place. Gurrieri a choisi un bouchon très particulier, le même modèle que celui utilisé par Matthieu Barret (Cornas etc…).

Ma sélection de vins rouges met en évidence de plus en plus de produits relativement peu colorés, vraiment rouges et non noirs-violacés. C’est en particulier le cas pour les siciliens (Gurrieri, Firriato) et pour les toscans (Riecine, Istine, Canalicchio di Sopra). Cela tient forcément à un goût personnel pour les extractions modérées, mais aussi à la progression de ces vins plus infusés qu’extraits. Less is more. Quel paradoxe malgré tout d’avoir nommé mon projet ANTHOCYANE, alors que j’apprécie tant les anthocyanes modérées…

J’ai privilégié des vins de haute buvabilité, terminologie certes dans l’air du temps, mais qui me semble également se référer à un principe éternel: la recherche de l’équilibre (les funambules savent que ce n’est pas si simple à gérer) avant la recherche du “maximum” (la poussée brutale sur l’accélérateur exige moins de talent que la maîtrise du fil). Botonero, Valpolicella Speri, Torrazzo, Gricos, Casal di Serra…ont, chacun à sa façon, le talent de se rendre faciles à boire. Attention, cet adjectif qui, lorsqu’il est accolé à une fille, peut éveiller le soupçon, souligne ici la qualité de vins dont sont absentes crispations et disharmonies diverses.

Même conditionné par la lecture de bien des commentaires dithyrambiques sur la qualité exceptionnelle du millésime 2016 à Barolo et dans les limites de ma modeste expérience de ce type de vins, je constate avoir été soufflé par le Castiglione du Domaine Vietti. C’est bien sûr destiné à la garde, mais c’est déjà irrésistible ! Les 30 euros de supplément par rapport à Perbacco sont-ils justifiés ? Je crains qu’il n’y ait pas de réponse à cette question. Perbacco est en tous cas un brillant second vin !

Très content d’avoir découvert ce montepulciano de Valle Reale, présentant les Abruzzes sous un jour nouveau. Vin très personnel, belle expression du lieu dont il est issu. Impact, pour une fois favorable, du bouleversement climatique. Et la fraîcheur des Pouilles (si, si…) via Fatalone et Rivera: les appellations Gioia del Colle et Castel del Monte contrebalancent avec brio le puissant soleil local.

Je me suis vraiment bien amusé à préparer cette large sélection. J’espère avoir maintenant le plaisir de la partager avec vous !

Tous les vins sont commentés directement dans le magasin: sélectionnez “les dégustations”, puis “14 novembre 2020”. Ou cliquez ici. Commandes jusqu’au mardi 17 novembre inclus.

Catégories
blanc dégustation rouge

3. Festival des vins d’Italie: “à la carte”

Le principe “à la carte” est simple: vous m’indiquez un nombre de bouteilles, un budget et ce que vous ne souhaitez pas. Un e-mail avec ces quelques infos et je me charge de la concrétisation. Cette commande peut être retirée le 14 novembre.

Quelques exemples d’éléments qui peuvent m’aider à vous concocter la meilleure proposition: “pas de blancs, ma cave en est pleine”; “pas de vins qui coûtent plus de €15″; “pas de toscans, je les connais bien”; “pas de vins à boire dans les deux ans, j’ai ce qu’il me faut dans cette catégorie-là”; “pas de vins avec une acidité marquée”; etc…

J’insiste: communiquez-moi surtout ce que vous ne souhaitez pas. C’est en général plus facile à exprimer de façon précise et cela ouvre le chemin vers la découverte, vers le vin auquel personne ne pense spontanément et qui se révèle à l’usage être un vrai coup dans le mille !

Les vins qui participent au Festival des vins d’Italie sont ici. Les commandes doivent me parvenir au plus tard le mardi 17 novembre.

Catégories
blanc dégustation rouge

2. Festival des vins d’Italie: le colis-découverte

Une bouteille de chaque vin, une façon maline pour déguster chez soi, avant de choisir ce que l’on a préféré.

Voici 8 rouges et 4 blancs pour faire un large et beau tour de la Botte, sous la forme d’un colis-découverte. J’ai privilégié tant la diversité des régions que celle des cépages. Equilibre entre des vins que je connais plutôt bien (le même vin, le nouveau millésime) et des nouveautés, découvertes récemment.

Il s’agit de bouteilles dont le prix à l’unité varie entre € 11 et € 19. Ces bouteilles sont disponibles individuellement dans le magasin.

  • Sicile: Domaine Gurrieri, Frappato 2019 (cépage: frappato) Rg
  • Toscane: Domaine Istine, Chianti Classico 2018 (cépages: sangiovese 90%, canaiolo, colorino) Rg
  • Basilicate: Domaine Grifalco, Gricos 2018 (cépage: aglianico) Rg
  • Vénétie: Domaine Speri, Valpolicella Classico 2019 (cépages: corvina 60%, rondinella 30%, molinara) Rg
  • Piémont: Domaine Francesco Rinaldi, Barbera d’Alba 2018 (cépage: barbera) Rg
  • Lombardie: Domaine Mamete Prevostini, Botonero 2018 (cépage: nebbiolo) Rg
  • Pouilles: Domaine Rivera, Violante 2017 (cépage: Nero di Troia) Rg
  • Abruzzes: Domaine Valle Reale, Vigneto Sant’Eusanio 2017 (cépage: montepulciano) Rg
  • Abruzzes: Domaine Lunaria, Civitas 2019 (cépage: pecorino) Bl
  • Sardaigne: Domaine Argiolas, Meri 2019 (cépage: vermentino) Bl
  • Marches: Domaine Umani Ronchi, Casal di Serra 2019 (cépage: verdicchio) Bl
  • Vénétie: Domaine Suavia, Soave Classico 2019 (cépage: garganega) Bl

Colis de 12 bouteilles, disponible dans le magasin pour commande dès à présent et jusqu’au mardi 17 novembre inclus (sauf rupture de stock) au prix de € 169. Ce colis peut être livré gratuitement (Bruxelles et les deux Brabants). Il n’est bien sûr pas interdit de venir l’enlever chez moi si vous en avez la possibilité.

Catégories
blanc dégustation jeu rouge

1. Festival des vins d’Italie: dégustation en “take-away”

Je m’adapte aux circonstances, voici la dégustation en take-away: vous passez chez moi le samedi 14 novembre, entre 10 et 18 heures, vous vous garez devant la maison et je dépose une boîte avec 20 petits flacons numérotés dans le coffre de votre voiture. Sitôt arrivés, sitôt repartis !

Dans chaque petit flacon: 3 centilitres d’un très bon vin italien. Remplissage artisanal par mes soins ! Vous goûtez chez vous, vous me passez commande de ce qui vous a plu, au plus tard le mardi 17 novembre.

Je livre gratuitement votre commande (minimum 12 bouteilles panachées) à l’adresse de votre choix (Bruxelles et les deux Brabants). Vous pouvez bien entendu ajouter d’autres vins à cette commande: voir magasin.

Indispensable réservation de votre boîte avec 20 petits flacons, par e-mail: anthocyane@skynet.be Les réservations sont prises en compte dans l’ordre dans lequel elles me parviennent. Ne tardez pas, le nombre de boîtes est limité.

Mise à jour: toutes les boîtes ont été attribuées.

Vous pouvez ainsi déguster à votre rythme, au moment de la journée qui vous convient le mieux, avec le verre dont vous avez l’habitude, “à l’aveugle” ou en sachant ce que vous goûtez. Mes commentaires sont joints à la boîte et se trouvent également sur le site Internet d’Anthocyane. Goûter le jour même est fortement recommandé: le vin contenu dans le petit flacon a une durée de vie limitée.

Les vins participants font partie de la liste affichée ici. Le fantastique Barolo Castiglione de Vietti fait de toute façon partie de la sélection pour les 20 petits flacons.

En résumé: dégustation “take-away”, samedi 14 novembre, entre 10 et 18 heures. Sur indispensable réservation préalable. 20 petits flacons dans une boîte. Chaque flacon contient 3 centilitres d’un très bon vin italien. Les commandes doivent me parvenir au plus tard le mardi 17 novembre.

Catégories
rosé rouge

Au jardin, Fatalone ou La Janasse ?

Voici deux vins rouges que je suggère de servir rafraîchis (pas frigorifiés) lorsque retentit l’appel du jardin ou de la terrasse. Pour différencier ces appels l’un de l’autre, sachez que le premier est plus floral et le second plus minéral.

La cuvée Teres 2019 du Domaine Fatalone est une originalité, une curiosité italienne qui ne sait pas très bien si elle est plutôt rouge ou plutôt rosée. A Bordeaux, cela s’appelle un clairet. En tous cas, il y a de la belle couleur, ce n’est pas un je-ne-sais-quantième rejeton de la famille des transparents-provençaux (NB: “transparent” ne signifie pas que papa soit devenu maman …soyez attentifs, merci).

On classera donc ce vin en rouge clair ou en rosé foncé, en fonction de l’humeur du dégustateur, de l’incidence de la lumière et de l’âge du vigneron.

En dégustation, c’est plein d’esprit, festif, bien sec et sans tannins. L’alcool est là (14,5%), mais -c’est une caractéristique de tous les vins du Domaine- parfaitement équilibré par une bonne acidité. Attention quand même, cela se boit sans soif…

Vignes de 30 ans, plantées à 350 mètres d’altitude, là où commence le talon de la botte. 100% primitivo. Rendements très faibles (10 hl/ha). Vin bio. J’en ai en stock en ce moment à € 12 les 75 cl.

Le Domaine de La Janasse est un grand nom du Rhône Sud, solidement campé sur ses deux étoiles en le Guide des Meilleurs Vins de France, édition 2020, page 658. Le Domaine se compose de parcelles en appellation Châteauneuf-du-Pape et de parcelles contiguës à Châteauneuf-du-Pape, en appellation Côtes-du-Rhône.

Je partage l’opinion du Guide ci-devant cité lorsque celui-ci indique que:

les vins sont d’un style opulent, parfois un peu trop chaleureux lors des millésimes solaires.

De plus, les cuvées haut-de-gamme sont tarifées à la hauteur de leur prestige et de l’appétit vorace d’une clientèle internationale à la recherche des notes P..ker les plus maximalissimes.

Quelle n’est donc pas ma joie -et ma surprise- lorsque je goûte le “petit” Côtes-du-Rhône en millésime 2018: celui-ci, goûtu et intense comme prévu, se révèle aussi frais, énergique, précis et agréablement poivré. Chouettes petits tannins. C’est un vrai compagnon méditerranéen (il n’essaye pas de se faire passer pour un espion venu du froid), mais sans les excès du cagnard.

S’apprécie tant sur la viande blanche que sur la viande rouge. Et la ratatouille, très bien ! Servir un peu frais, de façon à ce qu’il monte progressivement en température au cours du repas.

Multi-assemblage (grenache, syrah, carignan, mourvèdre, cinsault) dans lequel la syrah apporte vraiment un plus. Ce n’est pas certifié bio, mais il n’est fait usage ni de pesticide, ni d’insecticide, ni de désherbant. Jeunes vignes, sauf le carignan (60 ans). 20% de la vendange n’est pas éraflée. Élevage en foudres.

J’en ai en stock en ce moment à € 10 les 75 cl. Cela vaut largement son prix.

Catégories
dégustation information

Anecdotes: T° et O²

Castel del Monte, dans les Pouilles: le rouge italien vient de là

Je remonte un rouge italien de la cave. Littéralement deux minutes plus tard, la bouteille est débouchée et les verres sont servis. On goûte. C’est l’envie du plaisir. C’est la récompense de l’attente. Joli nez ! Et puis…

…c’est intéressant (terme classique quand quelque chose cloche).

Deuxième gorgée: il va falloir s’y faire, ce vin n’est pas un chef d’œuvre.

Les tannins sont fort présents, durs et surtout installés à côté de la bouche du vin, empêchant celle-ci de faire preuve d’harmonie. Ces tannins-là, c’est l’invité dont on aurait préférer se passer, l’intrus, le vilain petit canard. On se surprend à se focaliser sur ces foutus tannins et à en oublier tout le reste. Fasciné par le défaut, je suis.

Le temps passe. On pense à autre chose, on mange et on bavarde. La bouteille entamée nous nargue et je la regarde de travers. Le temps continue de passer. Allez, sans rancune, j’en reprends un p’tit verre.

C’est un autre vin ! Les tannins se sont adoucis, ils se sont déplacés. Ce rouge italien est un cygne ! Les pièces du puzzle s’emboîtent comme par magie. Tous les éléments trouvent leur place et se fondent l’un dans l’autre. Il n’y a plus qu’une unique bouche et elle est plus qu’agréable !

L’explication n’a rien de bien sorcier: la température de service. Trop froid ou trop chaud ? On risque de passer radicalement à côté du vin. Le cépage nero di Troia est ce qu’il est: à 14°, ses tannins agressent le palais. A 17°, ses tannins structurent, équilibrent et énergisent.

Bref, j’aurais dû remonter la bouteille une heure avant le repas.

J’ai envie d’un chardonnay pour accompagner une sole meunière. Tiens, voici un vin du Jura, 100% chardonnay ouillé. C’est à dire élevé de façon classique, “à la bourguignonne”, sans nuances oxydatives.

C’est un 2010. En le versant dans les verres, sa couleur intensément jaune interpelle. D’autant plus que cette cuvée n’a pas été boisée.

La dégustation confirme que ce qui a été conçu et élaboré comme un vin classique, réducteur, s’est transformé avec le temps en un vin …oxydé. Comme s’il ne lui était pas possible d’échapper à son destin jurassien. Comme si le temps s’était chargé de réveiller quelque chose de profondément enfoui sous le classicisme.

Cela dit, le vin était intense, débordant d’arômes. C’était long et très équilibré. Les nuances de curry et de noix participaient pleinement à sa complexité. L’accord avec la sole était surprenant mais très réussi. Une faute œnologique qui se transforme en bonne surprise !

Catégories
blanc domaine

Coppo La Rocca, Gavi, 2018

Le texte ci-dessous est intégralement pompé d’un e-mail rédigé il y a quelques mois par un commerçant en vin. Circonstance atténuante, le commerçant dont question, c’est moi.

Coppo est un domaine familial créé à la fin du XIXème siècle. Il se situe à Canelli, dans le Piémont, entre Alba et Asti. Il propose une large gamme de vins effervescents, de vins rouges en appellation Barbera d’Asti et un Moscato d’Asti.

Leur cuvée haut de gamme Pomorosso est une habituée des Tre Bicchieri, la récompense suprême délivrée par le guide Gambero Rosso.

La cuvée L’Avvocata les a obtenus pour son millésime 2017. Malheureusement, lors de la dégustation chez l’importateur, L’Avvocata 2018 ne se goûtait pas très bien. Je serai attentif à 2019.

Par ailleurs, Coppo gère depuis fort longtemps, en appellation Gavi, une propriété du nom de Tenuta La Rocca. Gavi est une DOCG (dénomination d’origine contrôlée et garantie …mamma mia !) qui se situe plus à l’est. C’est toujours le Piémont, mais la Ligurie et Gênes font plus que pointer leur nez. Le cépage cortese est ici sur son terrain de prédilection: Gavi et cortese font manifestement très bon ménage. Ailleurs, ce cortese a la réputation d’être à l’origine de vins un peu simples.

La Rocca, ce sont des vignes en altitude (320 mètres), en exposition sud et sud-est, sur terroir marno-calcaire. Vendanges manuelles, pratiques dans l’esprit du bio et de la biodynamie (sans certification), fermentation malolactique non-effectuée pour conserver la fraîcheur, élevage en cuves inox (pas de bois). 13%.

Le vin est floral et minéral. Une p’tite touche de citron et de miel. Souriant et aérien. Délicat, équilibré et tonique. Parfaitement sec. Un très bel apéro !

J’en ai en stock en ce moment. € 13 les 750 grammes. Livré dans une bouteille en verre, avec un bouchon et une collerette.

Catégories
domaine rouge

Cavallotto, Barbera d’Alba, 2008

Contre-étiquette d’une rare précision, la traduction étant de mon cru:

Elaboré avec le cépage barbera, provenant à 100% du vignoble Cuculo, propriété de la famille Cavallotto, situé dans la commune de Castiglione Falletto, au lieu-dit Bricco Boschis. Vignoble d’une superficie de 1,86 hectare, 8.928 ceps, les vignes étant en moyenne âgées de 45 ans. Coteaux d’exposition Ouest et Sud-Ouest. Altitude comprise entre 250 et 310 mètres. Production de 12.400 bouteilles, en moyenne annuelle.

J’ai servi ce Barbera d’Alba 2008 légèrement rafraîchi pour prendre en compte un degré d’alcool de 14%. Quel beau vin ! La robe est jeune, sans nuances orangées. Au nez, je perçois en particulier des parfums qui évoquent le jambon fumé: à l’aveugle, j’aurais peut-être parié sur une syrah. Les différents éléments constitutifs de ce vin sont en harmonie, fondus, intégrés les uns aux autres. Difficile alors d’analyser séparément les tannins, la fraîcheur acide, la douceur de l’alcool. Ce qui me frappe, c’est une “union qui fait la force”.

L’élevage de ce vin a été effectué, pendant +/- 24 mois, en “botti di rovere”, foudres de grande contenance: pas de barriques !

Le site Internet du Domaine affiche une carte du vignoble: le vignoble del Cuculo s’y colore de vert prairie. Cette carte me rappelle le voyage pendant lequel cette bouteille a été achetée. Je me souviens en particulier de la vue extraordinaire, depuis la terrasse de la cantina, sur le vignoble du Domaine Cavallotto: un magnifique amphithéâtre de vignes, à l’esthétique émouvante.

village de Castiglione Falletto

Bouteille achetée au Domaine, au printemps 2012, pour € 16. Cela vaut largement son prix.