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La Chevalerie est en deuil

J’ai appris ce vendredi le décès de Stéphanie Caslot, à l’âge de 41 ans. Stéphanie, c’est le Domaine de La Chevalerie, à Bourgueil.

Lors de mon premier voyage en France pour le compte d’Anthocyane, en septembre 2012, j’avais fait étape à La Chevalerie. J’avais longuement dégusté avec le papa, Pierre Caslot, et il était temps de parler d’importation, de prix et de logistique. Je compris rapidement que c’était Stéphanie qui était en charge de ces aspects. Quelques instants plus tard, elle déboulait dans la cave, juchée sur son tracteur. Pierre: “Stéphanie, ce Monsieur vient de Belgique, il voudrait importer nos vins“. Stéphanie: “La Belgique ? Ah non, ils payent toujours en retard !“. Gloups.

La suite se révéla beaucoup plus cordiale: Stéphanie est directe, drôle, énergique, fiable. Les vins ont été importés par Anthocyane et ont toujours été payés selon notre accord.

Je l’ai revue ensuite au Domaine mais surtout lors de différents salons professionnels. C’étaient des bons moments, avec beaucoup d’humour et de gentillesse.

Je n’ai plus eu de contact avec Stéphanie après 2015 quand Anthocyane s’arrêta d’importer directement les vins. Cela ne m’empêche pas de me sentir très triste aujourd’hui.

Coïncidence bizarre: mercredi passé, j’étais à la recherche d’un bon rouge pour accompagner notre repas du soir. Une fois dans la cave, mon œil est tombé sur un Bretêche 2008, du Domaine de La Chevalerie. Le vin était excellent. Je ne jetterai pas la vidange.

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Montpellier, jour 4: Millésime Bio (encore)

Aujourd’hui Nathalie Mabileau à St-Nicolas-de-Bourgueil, Philippe Mur (Clos Basté à Madiran), Sylvain Pataille à Marsannay et Stéphanie Caslot (La Chevalerie à Bourgueil). Et une découverte dont on reparlera au printemps…

Après cela, le petit Philippe a constaté qu’il était au bout de son rouleau, que le Palais des Expositions de Montpellier lui sortait par les trous de nez, que sa capacité à évaluer sereinement quelques dizaines de vins supplémentaires était inexistante, que ça sentait l’écurie, qu’il était vachement déshydraté et dorsalement défoncé, qu’il lui fallait garder un soupçon d’énergie pour ses différentes haltes bourguignonnes sur le chemin du retour, que ‘qui trop embrasse, mal étreint’ (ou l’inverse) et, raisin sur le gâteau, qu’il n’était décidément pas payé aux pièces…