Rien à voir avec un Grand Distributeur bien connu pour faire la foire à l’automne.
Aujourd’hui, c’est magie: on boit le vin sans tirer le bouchon.
Coravin est donc un outil technologico-barbare composé d’une fine aiguille creuse, d’un injecteur de gaz inerte et de l’emballage requis pour que cela tienne ensemble.
Envie de boire un (seul) verre d’une bouteille chic et chère ? Percez la capsule et le bouchon avec l’aiguille, pressurisez la cabine…pouf-pouf…la bouteille.
Et hop voici le vin qui coule à travers l’aiguille jusque dans le verre. Retirez l’aiguille et le bouchon -en liège- reprend sa forme et son étanchéité initiales. Dans la bouteille, moins de vin et plus de gaz inerte. Pas d’air et donc pas d’oxydation.
On n’arrête pas le progrès. La chose coûte $ 300. C’est américain, bien entendu. Je ressens de l’admiration pour la créativité de l’inventeur, mais beaucoup d’incompréhension pour le but poursuivi.
Une alternative ? Dégustez à plusieurs, c’est plus amusant et moins cher…
Par ailleurs, à force d’ouvrir des bouteilles, je constate qu’une bouteille à moitié vide, correctement rebouchée et placée au frais se goûte très bien le lendemain et le surlendemain.
Exceptions: les vinasses mal vinifiées et les vins “nature/sans soufre”.