Pourquoi donc Anthocyane ?

Ce qui se trouve sur le bouchon est un précipité d’anthocyanes.
El Sequé 2003, vin espagnol de la région d’Alicante (80% mourvèdre, cépage particulièrement riche en anthocyanes).

En 2006, au moment de créer ma société de consultance, je n’avais aucune envie de l’appeler « De Pooter consulting sprl » ou « PhDP consultancy international ».

Plutôt un nom avec une histoire à raconter. De préférence, une histoire ‘oeno-viti-quelque chose’: on ne se refait pas.

Les anthocyanes sont des pigments naturels, présents dans les feuilles, les pétales et les fruits. On les retrouve en particulier dans la peau des raisins noirs.

Egalement dans la peau des aubergines, des prunes, des cerises et des myrtilles, mais ça, c’est une autre histoire.

Elles donnent leur couleur aussi bien aux feuilles d’automne qu’aux vins rouges. Et c’est beau.

Les anthocyanes sont supposées jouer un rôle bénéfique pour la santé, notamment dans le domaine de la prévention des risques cardiovasculaires. Et c’est bien.

En grec ancien, « anthos », c’est la fleur et « kuanos », c’est la couleur bleue. Plus on me connaît, plus on découvre mon côté « fleur bleue »…

Bref, Anthocyane, c’est le vin, la couleur et la santé. Et une touche de romanesque. Cela me plaît.

Que les cyniques qui ont pensé à l’antho-cyanure lèvent la main…

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